Côte d’Ivoire : la communauté libanaise, cible de la désinformation des activistes pro-juntes sahéliennes

La communauté libanaise de Côte d’Ivoire sous le coup d’une campagne de harcèlement en ligne : depuis le début du mois de novembre, des détracteurs numériques accusent sur les réseaux sociaux cette diaspora, d’environ 100 000 ressortissants, la plupart chiites, de vivre en autarcie, d’être corrompue et raciste. Selon une étude publiée le 6 novembre par Afriques connectées, une agence basée à Abidjan, spécialisée dans le conseil et l’analyse numérique sur le continent, cette campagne est orchestrée par des comptes et profils soutenant les juntes au pouvoir au Burkina Faso, au Mali ainsi qu’au Niger, rassemblées au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), qui entretiennent des relations conflictuelles avec Abidjan et Paris.


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Les Libanais de Côte d’Ivoire ciblés par une campagne de fake news

Selon les conclusions d’une enquête du site afriquesconnectees, publiée le 6 novembrela Côte d’Ivoire est particulièrement visée par des « tentatives de déstabilisation digitales » menée par une nébuleuse de comptes reprenant peu ou prou les mêmes thématiques, et les mêmes mots. La technique déployée semble relever d’une stratégie coordonnée : en attisant les débats sur les sujets de société potentiellement les plus clivants, ces comptes cherchent à diviser l’opinion publique ivoirienne. 


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En reportant la présidentielle, Macky Sall réveille #FreeSenegal

En moins de 24 heures, le hashtag #FreeSenegal est remonté en flèche dans les tendances sur X (anciennement Twitter). Un hashtag « en majeure partie couplé au terme “coup d’État” », note le site Afrique Connectées, qui, dès dimanche 4 février, recensait plus de 20 000 tweets à la mi-journée. Vingt-quatre heures plus tard, on pouvait recenser plus de 200 000 tweets portant la mention #FreeSenegal… Et ce, malgré l’annonce de la coupure du réseau internet mobile à la demande des autorités, après les heurts provoqués par l’annonce du report de la présidentielle par Macky Sall.

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Cameroun : pourquoi une taxe sur le mobile money déclenche une bronca

Le ton monte sur les réseaux sociaux camerounais contre la loi de finances 2022, entrée en vigueur le 1er janvier. Les revendications concernent en particulier une taxe de 0,2 % sur les transferts et retraits d’argent issus des portefeuilles de mobile money comme Orange Money ou MTN MoMo.  
Aussitôt mise en application, la mesure a déclenché un tollé auprès des consommateurs qui n’ont pas tardé à exprimer leur mécontentement sur les réseaux sociaux et notamment sur Twitter, où les hashtags #EndMobileMoneyTax et #WeSayNo ont été créés.

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En Côte d’Ivoire, choc et indignation après la diffusion d’une émission faisant l’apologie du viol

Un homme a été invité à simuler un viol sur un mannequin lors d’un talk-show populaire, provoquant de nombreuses réactions médusées sur la Toile ivoirienne.

En 24 heures, plus de 21 000 tweets « condamnant avec force l’émission » ont été recensés par Afriques Connectées. De nombreux artistes et sportifs ivoiriens ont eux aussi fait part de leur indignation. Certains ont d’ailleurs annoncé qu’ils annulaient leur présence prévue à des émissions de la chaîne privée.


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Au Nigeria, la suspension de Twitter dénoncée comme « un moyen de bâillonner les médias »

La suspension de Twitter, puis l’ordre du gouvernement aux médias audiovisuels de supprimer leur compte dans un geste « patriotique », a profondément choqué le Nigeria, pays jeune, très connecté, où ce réseau social est un important outil de contestation sociale. Plus de 120 millions de Nigérians ont aujourd’hui accès à Internet et près de 20 % d’entre eux, soit 40 millions de personnes, disent avoir un compte Twitter, selon le cabinet d’études statistiques NOI Polls, basé à Lagos.

Ce chiffre extrêmement élevé – la France ne compte par exemple que 8 millions d’abonnés – s’explique notamment « par sa population nombreuse et jeune, mais aussi par le poids de sa diaspora, aux Etats-Unis notamment, ou par la notoriété mondiale des stars nigérianes » du cinéma ou de la musique afropop, analyse pour l’AFP Manon Fouriscot, experte de l’usage des réseaux sociaux en Afrique et cofondatrice d’Afriques Connectées.


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Nigéria : pourquoi le pays censure Twitter ?

L’organe national de régulation audiovisuelle a demandé lundi à toutes les radios et télévisions du pays de supprimer leur compte Twitter, avant que les autorités ne bannissent le réseau social du pays.

Plus de 120 millions de Nigérians ont aujourd’hui accès à internet, et près 20 % d’entre eux, soit 40 millions de personnes, disent avoir un compte Twitter, selon le cabinet d’étude statistique basé à Lagos, NOI Polls.

Ce chiffre extrêmement élevé – la France par exemple ne compte que 8 millions d’abonnés – s’explique notamment « par sa population nombreuse et jeune, mais aussi par le poids de sa diaspora, aux États-Unis notamment, ou par la notoriété mondiale des stars nigérianes » du cinéma ou de la musique afropop, analyse Manon Fouriscot, cofondatrice d’Afriques Connectées.


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Nouveau coup d’État au Mali : le vice-président prend le pouvoir

C’est un nouveau coup d’État : au Mali, les militaires ont « démis de leurs prérogatives » ce mardi le président et le Premier ministre de transition. Le vice-président, le colonel Assimi Goïta, a officiellement pris le pouvoir.


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#FreeSenegal: Las redes sociales explican las protestas políticas en Senegal

El observatorio Afriques Connectées contabilizaba en menos de tres días, desde el mediodía del jueves 4 de marzo hasta las nueve de la mañana del domingo 7 de marzo, casi 1,3 millones de mensaje emitidos solo en Twitter utilizando la etiqueta #FreeSenegal. Todo eso, a pesar de la incidencia en Internet, que ha afectado especialmente a las redes sociales y que se ha traducido en una reducción del ancho de banda, presuntamente, para dificultar la difusión de fotos y vídeos de las manifestaciones, aunque sin éxito.


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